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Préparons-nous à l'imprévisible

Un philosophe allemand du XIXè siècle raconte l'histoire d'un homme insensé qui allume une lanterne en plein midi et s'en va sur une place de marché, en s'écriant devant un public incrédule : « Dieu est mort ! Dieu est mort ! » Pour beaucoup, aujourd'hui, ce constat de décès s'apparente à une erreur de diagnostic. Ils préfèrent parler de « retour religieux ». Un retour dont Ernest Renan voyait les premiers signes... en 1848. Comme le remarque un philosophe contemporain : « Le religieux, depuis qu'il s'enfuit, ne cesse pas de revenir. »

Le phénomène fait, d'ailleurs, grincer bien des dents. Car, aux yeux de certains, le religieux a un visage effroyable : il insulte l'intelligence (fondamentalismes), manipule la liberté (sectes), veut imposer une mora­le rétrograde (religions officielles) et menace la paix sociale et mondiale (intégrismes).

D'autres pensent, au contraire, que seules les traditions religieuses ont la capacité d'endiguer le désarroi spirituel contemporain, de « créer du sens » et de donner des repères. Ceux-là brandissent volontiers une phrase célèbre attribuée à André Malraux : « Le XXIè siècle sera religieux ou ne sera pas. »

Les hommes du XIXè siècle avaient la conviction que la science allait tout nous apporter. « Maintenant, c'est fini : on ne croit pas que la science réglera tout. » Au XXè  siècle, Malraux pariait sur un renouveau mystique, où l'irrationnel tiendrait une grande place pour le meilleur et pour le pire. Mais, à peine la prophétie émise, il se ravisait en déclarant à son interlocuteur : «Préparez­vous à l'imprévisible.»

En réalisant ce premier bulletin de l'année, nous avons voulu nous intéresser à ce qui se prépare. Car une révolution spirituelle s'opère sous nos yeux et nous n'en saisissons pas toujours les tenants et les aboutissants.

L'Histoire est pleine de surprises. Ce bulletin s'adresse aux croyants et à l'« honnête homme » qui réfléchit sur le sens de l'existence. Il suggère des réflexions qui en viennent à questionner et si possible à orienter notre avenir personnel et celui de nos paroisses.

Carême

Plus que jamais, l'homme a besoin de faire le tri face à la surabondance des propositions et des sollicitations de notre société. De plus en plus urgentes sont les démarches de paix et de pardon quand se multiplient les agressions et les violences physiques ou psychiques, dans un monde marqué par des conflits innombrables et tragiques.

Les quarante jours du carême sont une invitation non à fuir et se protéger, mais à se délester des fausses richesses et faire le plein de ressources.

Ces ressources ont pour nom : prière, rencontre avec Dieu, conversion. Elles ont pour objectif : partager les souffrances et les blessures des hommes et des femmes de notre temps, agir à leur côté, rompre les chaînes du mal, accepter et accorder le pardon…"Un cœur réconcilié avec Dieu et avec le prochain est un cœur généreux."

René Le Ruyet, recteur


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MISSION DE LA MER

L'insécurité en mer n'est pas une fatalité !

La Mission de la Mer ne veut pas que soient oubliés ni les hommes ni les responsabilités.

La Mission de la Mer Bretagne s'est élevée contre toute fatalité quant à l'insécurité en mer.

Sans vouloir entrer dans des considérations techniques - c'est le rôle des experts, encore que les marins aient leur mot à dire - la Mission de la Mer s'interroge sur les risques, dans le maritime, d'une fuite en avant mercantile.

Au Commerce comme à la Pêche, il nous faut dénoncer les effets d'une concurrence internationale

effrénée faisant fi de l'humain ! Bien sûr les navires, les entreprises doivent être rentables, mais pas dans une seule logique de profit au détriment de la sécurité des hommes et de l'environnement. Au­delà des risques du transport pétrolier ou d'autres trafics délicats : produits chimiques, matières nucléaires etc., la mer est encore considérée comme le réceptacle de toutes nos pollutions pas seulement accidentelles et maritimes, mais aussi produites par notre civilisation. Des pollutions qui sont une atteinte à la création, à la vie !

Quant aux populations côtières, aux gens de mer, aux équipages, aux marins, il ne s'agit pas, aujourd'hui encore, de leur adresser des propos rassurants. Ils ne sont pas, ils ne doivent pas être des sujets passifs. Il en va de leur place de citoyens, de leur droit de prendre leur part dans la gestion de notre société, de notre environnement et donc du milieu marin. La peur du "sac"(le licenciement), la crainte de s'exprimer, des réflexes de fatalisme sont encore trop souvent d'actualité.

Pour la Mission de la Mer, qui se fait la voix des "sans voix" (les gens de mer parfois laissés en marge des règles sociales communes), il s'agit toujours de s'opposer à la fois aux injustices fruit d'une logique de profit, et aujourd'hui, à la fatalité quant aux problèmes d'insécurité en mer et toutes leurs conséquences.

"Il en va du devenir de la création et du salut de l'humanité".

DIMANCHE 25 MARS
pélerinage annuel des marins
à Ste Anne d'Auray

PLUIE ET CRACHIN

Depuis des mois, nous n'avons pas manqué d'eau ! Ces quelques lignes veulent tenter de nous réconcilier avec le temps qu'il fait :

"De même que les Esquimaux disposent d'une très riche gamme d'expressions pour désigner la neige et la glace dans toutes leurs variétés, les bretonnants distinguent, selon qu'il est fin, gras, épais, glaçant, accompagné de vent ou... ordinaire, ce que les francophones de l'Ouest nomment crachin.

Selon les humeurs de l'âme, il désigne une sinistre grisaille ou bien cette sorte de pluie fine, douce, heureuse qui rosit les joues des femmes et adoucit les angles de la vie.

Le versant sombre, on le trouve lorsqu'on évoque cette « chape d'ardoise qui se couche lourdement sur la région ménageant un mince réduit entre nuages et terre, obscur, saturé d'eau », « ce crachin serré des mois noirs, novembre et décembre, qui imprègne le paysage entier et lamine au fond des cœurs le dernier carré d'espérance, cette impression que le monde s'achève doucement, s'enlise. »

Mais à l'heure de la marée montante, le crachin devient aimable : « C'est une poudre d'eau, une petite musique méditative, un hommage à l'ennui. Il y a de la bonté dans cette grâce avec laquelle elle effleure le visage, déplie les rides du front, le repose des pensées soucieuses. »

Ce crachin-là n'a pas grand chose à voir avec l'eau qui se déverse du ciel. Cette « pluie qui ne veut pas se déclarer », cette nuée descendue sur terre, élément incertain entre l'eau et l'air, tend un voile troublant entre notre regard et le monde.

« Ici, la pluie chaude et douce, familière et purificatrice est honorée comme une petite divinité païenne qui sentirait le muguet. »

Dès lors, comment ne pas faire sienne cette déploration  : « Ô l'horreur des jours sans pluie, des Visages sans douleur et d'une aurore non meurtrie ! »

D'après le Dictionnaire du Patrimoine Breton


Au courrier

"Je suis actuellement en Angleterre pour un an. J'y étudie dans une classe équivalente à celle de  Première en France. Je continue toujours la danse et je fais partie de la chorale de l'école et de celle de l'église catholique de la petite ville. "Trinity School" est une école très cosmopolite : il y a des allemands, des chinois, des russes, des coréens, des autrichiens, des polonais, … Grâce à cela, je peux parler l'allemand, l' espagnol, l'italien et, avec mon amie chinoise, j'apprends un peu de chinois.La nourriture, contrairement à ce qu'on pourrait croire, est bonne : c'est la première question que l'on m'a posée lors de mes vacances en France. Je voudrais remercier ceux qui m'ont aidée, soutenue et encouragée durant ces dernières années car si je suis ici, ils y sont pour quelque chose !"                                                                                             Maëlle


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SACRISTAIN
UN SERVICE D’AVENIR

En cette période où dans nombre de paroisses, les églises demeurent seules au milieu des villages, on ne saurait trop insister pour que ce qui fait l'âme du village soit conservée. Quoi de plus triste en effet qu'une église fermée et non entretenue ! "Grâce au sacristain, la porte de l'église est ouverte. Le passant, les touristes, l'affligé de quelque manière que ce soit, d'ici ou venu incognito d'ailleurs, peuvent franchir le seuil de l'église, entrer, s'asseoir regarder, faire silence, éprouver, éventuellement une émotion esthétique, libératrice, et, qui sait, une inspiration spirituelle vers plus haut que soi. Deux amoureux peuvent y continuer un dialogue confidentiel tandis que des parents ou des grands parents peuvent expliquer et transmettre à leurs enfants quelque message plus crédible dans un tel lieu.

Il est opportun, en ces temps de réorganisation des paroisses, d'être particulièrement attentifs au service que peut rendre un sacristain, une sacristine, homme ou femme, laïc ou religieux, soit en sauvegardant à l'église son caractère de Maison de Dieu, soit en assurant un ministère d'accueil bienveillant dans une maison de l'homme, ouverte, propre, habitée, crédible.


Entrez Donc...

" Là, dans cette église , vous avez reçu les plus grandes faveurs de votre vie : le baptême, la première Communion, le mariage...

- Là, vous êtes venu pour le baptême de la communion de vos enfants...

- Là, ont passé les dépouilles de vos chers disparus...

- Là, vous passerez à votre tour... au milieu des larmes et des prières des vôtres...

- Là, vous avez reçu de douces heures : heure de joie intime, de réflexion sincère, de consolation et de paix...

- Là, vous avez prié, pleuré, pensé, chanté, vibré de la même espérance, du même amour, que tous vos frères dans la foi.

Enveloppez-vous de cette douce présence, présence à vous-même, présence en ce lieu..."

Pâquerette

 

LA PRIERE

"Qu'on aille pas penser, frères chrétiens, que seuls les prêtres et les moines ont le devoir de prier continuellement, et non les laïcs. Non, non. Tous les chrétiens ont en commun le devoir de se trouver en prière. Comme l'ordonne l'apôtre Paul à tous : "priez continuellement"

Mais que disent les hommes qui vivent dans ce monde ? "Nous sommes au milieu de tant d'affaires et de soucis. Comment est-il possible de prier" ? Je leur réponds : "Dieu ne nous a rien donné d'impossible. Il ne nous a ordonné que ce qu'il était dans notre pouvoir de faire. Pensez que la prière est une lumière qui éclaire toujours l'âme de l'homme et allume son cœur aux flammes de l'amour de Dieu. Elle est une chaîne qui joint et unit Dieu et l'homme. Par sa grâce, nous sommes toujours en dialogue avec Dieu..."

Pâquerette


Prier dans la maladie

Seigneur, me voici devant toi,
diminuée par la souffrance et la fatigue.
J'ai peur de souffrir encore plus
et j'ai du mal à n'offrir aux autres
qu'un pauvre sourire.

Pourquoi le calvaire de ces soins
si difficiles à supporter ?
Je suis tentée de baisser les bras
et de me laisser couler.
Et toi, Seigneur, tu te tais !

On m'a dit que Tu nous aimes
et Tu ne fais rien pour m'aider !
Ou bien est-ce moi qui refuse
de Te laisser m'aider ?

Pourtant ce serait peut-être
le moment de Te connaître,
de m'ouvrir à ta présence en moi,
de croire à ta Parole:
"Celui qui vit et croit en moi,
fut-il mort vivra: crois-tu cela ?"

Aide-moi à te dire: "Je crois en Toi.
Je crois que tu me fais vivre
d'une vie nouvelle
que rien, même la mort,
ne pourra détruire.
Aide-moi, ne m'abandonne pas !"

Claude

Mon Dieu, que votre volonté soit fête !


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ORIENTATIONS PASTORALES
DIOCESE DE VANNES 2000-2005 (extraits)

« Aller vers », c'est rencontrer des personnes, là où elles sont, partir de ce qu'elles vivent, de ce qu'elles veulent partager avec nous, pour leur proposer Jésus-Christ. Il est la Révélation du Dieu Amour offert à chacun : « En ceci s'est manifesté l'amour de Dieu pour nous, Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui » (1 Jn 4, 9).

« Aller vers », c'est aussi accueillir ceux qui viennent, bien les accueillir, de sorte qu'ils se sentent à l'aise chez nous. Comme Jésus à ses premiers disciples, il nous faut appeler : « Venez et voyez » (Jn 1, 39).

« Aller vers », c'est renouveler les modes de présence de l'Église, alors que notre monde est en évolution constante. Pour cela, il nous faut approfondir notre engagement personnel. Il se ressource dans l'intimité de la prière et les sacrements, et il se manifeste quand nous pouvons « rendre compte de l'Espérance qui nous habite » (1 P 3, 15). Les structures de l'Église sont au service de la vie dans le Christ et de l'engagement personnel et communautaire qui sont premiers.

« Aller vers » implique un dialogue, un contact de personne à personne, particulièrement en direction de ceux qui sont éloignés de l'Église. Nous sommes appelés    « hors frontières... ».

« Aller vers » suppose que la joie de la foi nous habite, pour que nous soyons de vivants reflets du Christ, et de l'Église à laquelle nous appartenons. L'Église est le Peuple de Dieu, le Corps du Christ, le Temple de l'Esprit-Saint. Donnons aux autres le goût de nous y rejoindre.

F-M Gourvès, Évêque de Vannes

 

Il faut creuser les puits aujourd'hui
pour étancher les soifs de demain.

PARABOLE

Un homme avait 100 brebis... Il les menait à heures régulières auprès de la rivière, il leur trouvait assez de pâturages pour qu'elles trouvent leur nourriture. Un matin, il dut se rendre à l'évidence : il en manquait une. Était-elle tombée dans un trou ? N'allait-elle pas mourir de faim ? Il voulut donc se mettre à sa recherche, pour la secourir : il la sauverait d'une mort certaine et la ramènerait sur ses épaules, en grande joie. Pourtant il renonça aussitôt à le faire, car c'était un homme raisonnable: son devoir lui imposait de rester auprès des 99.

Quelques jours plus tard, une autre brebis manquait à l'appel. Encore une fois, il dut se résigner à cette perte : il n'allait pas exposer 98 brebis, pour tenter d'en retrouver une seule! Ainsi, de semaine en semaine, le troupeau diminuait. Mais que faire ? Il fallait bien accepter la réalité. D'ailleurs,le troupeau restait important. Et le berger commença à s'habituer à cette situation.

Un jour, pourtant, il renonça à compter les brebis, pour ne pas perdre le moral, et il se mit à rêver que le troupeau restait intact. Peut-être même redevenait-il plus nombreux ?

Lorsqu'il n'eut plus qu'une soixantaine de brebis, il se dit qu'il fallait prendre des mesures. Il acheta des chiens féroces, qui tournaient autour du troupeau et effrayaient les bêtes. Mais ce n'était pas suffisant : le troupeau diminuait toujours. Le berger se demandait parfois : que sont-elles devenues, les brebis qui ne sont plus du troupeau ? Vivent-elles toujours ? Où trouvent-elles à manger et à boire? Parfois même, il songeait encore : "irais-je à la recherche de la brebis perdue?" Mais cette question, il l'écartait aussitôt. Je vous l'ai déjà dit: c'était un homme raisonnable !

Quand le berger n'eut plus que 30 brebis, il rehaussa les murs de l'enclos, puis il y plaça une serrure de sécurité. Lorsque les brebis ne furent plus que 10, il installa un mirador et un puissant projecteur. Il décida que les brebis ne pourraient plus sortir : c'était trop dangereux ! Il leur apporta donc lui-même herbe pour manger et eau de la rivière pour boire.

Et  pourtant – allez savoir comment ! - le troupeau diminuait toujours. Ce fut lorsqu'il ne resta plus qu'une seule et unique brebis qu'il se décida enfin. Cette fois, il allait partir à la recherche des 99 autres. Allait-il les retrouver? Ou était-ce désormais trop tard ? En tout cas, c'est une autre histoire qui commence…


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PELERINAGES

ROCAMADOUR :

Du lundi 14 au vendredi 18 mai

Jeunes à Lourdes :

Du 22 au 28 août 2001

Lourdes :

Du mercredi 29 août au mardi  4 septembre.

(s'inscrire au presbytère)


Le mot de Michel

«Nous préférons ne pas le faire baptiser... Ce que nous aimerions c'est qu'il fasse son choix plus tard, quand il sera grand. » :

Les parents de ce petit enfant oublient une première chose.  Ils veulent que leur enfant puisse, un jour, choisir de croire ou de ne pas croire, mais lui laissent-ils le choix dans d'autres domaines de son éducation ? Les parents n'ont-ils pas à veiller aussi à l'éducation spirituelle de leur enfant ?

Ils oublient une autre chose encore. Laisser à l'enfant le soin de découvrir par lui-même la foi, n'est-ce pas l'exposer à ne la découvrir jamais, si ce n'est, notamment au moment de l'adolescence, de manière grossière, voire caricaturale ? 

Bien sûr que l'enfant fera son choix plus tard.  Mais comment pourra-t-il choisir - ou rejeter - ce qu'il n'a jamais connu ?  Demander le baptême pour son enfant, lui parler de Dieu et lui apprendre comment parler à Dieu, n'a rien à voir avec l'endoctrinement.  Au contraire, c'est lui donner la possibilité de dire un jour un "oui" - ou un "non" - qui soit vrai.  C'est lui apprendre la liberté.

"Je juge de la qualité d'une attache au sentiment de liberté qu'elle me laisse". Lyautey

 

En l'an 2000

8 baptêmes ont été célébrés à Locoal et 26 à Mendon ;

5 mariages ont été célébrés à Locoal et 5 à Mendon ;

6 sépultures ont eu lieu à Locoal et 15 à Mendon :

19 enfants ont communié pour la première fois ;

10 ont fait profession de foi ;

9 ont été confirmés.

 

CATECHESE

Réunion de parents
pour tous les niveaux

mardi 27 mars
de 20 h 30  à  21 h 30
à l'église de Mendon

Quelques dates :

Sacrement du pardon : avec les enfants et leurs familles, samedi 7 avril à 10 h 30 à Mendon.

Jeudi Saint (12 avril) : messe de la Cène à 18 h 30 à Mendon avec la participation des enfants qui préparent leur première communion.

Veillée pascale, samedi 14 avril, à 20 h 30 à Mendon, avec les jeunes qui préparent leur profession de foi.

Sacrement de confirmation

* "Retraite de préparation" : lundi 2 et mardi 3 avril.

* Dimanche 22 avril à 11 heures, célébration de la confirmation pour les jeunes du doyenné à Belz par le vicaire général, Michel Ézan.

Profession de foi

* "Retraite de préparation" : lundi 21 et mardi 22 mai.

* Dimanche 3 juin : Pentecôte et célébration de la Profession de Foi à Mendon à 11 heures.

1ère communion et remise de la croix

* Dimanche 17 juin à 11 heures à Mendon.

Tous les enfants du caté et leurs familles,
sont invités à la messe de 11 heures

le dimanche 13 mai à Mendon.

 


"On appelle voiture d'occasion un véhicule dont toutes les pièces

font du bruit sauf le klaxon".
Sacha Guitry


"En glanant la vie aux lointains rivages,
tu fais du chemin un bien doux métier ;
en tenant le cœur de joies et partages,
tu fais du bonheur un joli sentier." Glenmor

 

 


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TERRE D'AVENIR

 

 

Le Carême - premier du 3e millénaire - est une période importante pour tous les chrétiens dans le monde.

Ce sera également une période marquante pour toute l'Église et particulièrement l'Église de France puisque c'est il y a 40 ans exactement, sous l'impul­sion du Pape Jean XXIII, qu'était créé le CCFD, afin d'animer et de gérer la collecte de Carême et sensi­biliser les Français à la solidarité internationale.

Très vite, il est apparu que la lutte contre la faim, le combat contre les inégalités, ne pouvait donner de résultats durables qu'en aidant ceux qui souffrent à s'en sortir par eux-mêmes.

Depuis la première campagne de Carême, il y a 40 ans, le CCFD a élargi ses champs d'action à tous les aspects du développement : santé, formation, logement, défense des droits de la personne humaine, protection des enfants...

Depuis 1961, le CCFD a appuyé 6000 projets réalisés dans plus de 8O pays. Il réunit aujourd'hui 31 Mouvements et Services d'Église. Il adapte son action au contexte de la mondialisation et favorise de nouveaux modes d'expres­sion de la solidarité internationale, notamment auprès des jeunes.

L'enjeu de ce premier Carême du 3ème millénaire est de montrer à tous les chrétiens, fort de l'expérience de 40 ans d'actions concrètes contre la faim, la misère et l'injustice, qu'il est possible d'agir et que la terre peut dès à pré­sent nourrir tous ses habitants. Ces convictions rejoignent celles exprimées par le Pape Jean-Paul Il à l'occasion du jubilé 2000 : "il est temps que l'hu­manité fasse preuve de plus de solidarité".

 

 

C'est ce message que le CCFD transmet à tous ceux et celles qui, par leur don, lui permettent depuis 40 ans de poursuivre la mission qui lui est confiée.

Pour un millénaire sans faim, nous vous invitons plus que jamais à sou­tenir le CCFD et à participer à la collecte du Carême 2001.

Par avance, au nom de tous ceux qui souffrent de la pauvreté, de la faim et qui cherchent à bâtir un avenir meilleur pour eux et les générations futures, merci de votre implication et de votre soutien.

Pour votre don, vous pouvez utiliser l'enveloppe du CCFD ci-jointe en les  expédiant ou en les déposant dans les boîtes à lettres des presbytères ou lors de la quête du dimanche.

Le menuisier

Un menuisier était rendu à l'âge de la retraite. Il informe alors son employeur de son intention de quitter le monde de la construction afin de passer le reste de sa vie paisiblement avec son épouse. Son employeur fut très déçu de devoir laisser partir un si bon travailleur, et il lui demanda comme faveur personnelle de construire juste une toute dernière maison.

Le menuisier accepta, mais cette fois il était facile de voir que son coeur n'était pas à l'ouvrage. Il accomplit un travail médiocre et utilisa des matériaux de qualité inférieure. Quand le menuisier eut terminé la maison, son employeur arriva et en fit l'inspection puis il présenta la clé de cette maison au menuisier en disant: "Cette maison est la tienne, c'est mon cadeau pour toi". Le menuisier était si triste, quelle honte. Si seulement il avait su qu'il construisait sa propre maison, il aurait tout fait si différemment.

Il en est de même pour nous, dans notre vie. Nous la construisons malheureusement trop souvent avec négligence et insouciance. Un moment donné, avec étonnement, nous réalisons que nous devons vivre dans la maison que l'on s'est construite. S'il nous était possible de recommencer, nous aurions fait différemment nous aussi mais nous ne pouvons faire de retour en arrière.

Nous sommes les artisans de cette maison qu'est notre vie. Chaque jour nous enfonçons un clou, plaçons une planche, érigeons un mur.La vie est un projet de tous les instants....

C'est par notre attitude et nos choix d'aujourd'hui que nous construisons la maison que nous allons habiter demain et pour le reste de notre vie...Pourquoi donc ne pas la construire avec sagesse ? … Et notre terre ?

Tout le monde voudrait vivre longtemps
mais personne ne voudrait être vieux
.


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NEDELEG É LOKOAL

GED T.V. BREIZH

Bourrapted aveid tud Parréz LOKOAL ha MENDON tolpet én hé iliz Sant Goal d'ar sadorn 23 a viz An Avent (Miz Kerzu) de 6 ér d'andoré-noz.

Kempennet zo bet ur gouil aveid BREIZH abèh dré an T.V. BREIZH grès d'ar labour person LOKOAL ha MENDON, an aotrou ar Ruyet, brehonegour a-vihan, harpet ged "Kañerion ar Skorv", bugalé "DIHUN" ha kevredigeh "Santèz Anna Gwéned".

Tu e zo breman alkent de chelaou komz é brezhoneg ; " T.V. BREIZH deit ged ar hantvlead neùé a sko ar an noz, digoram dehi, ha bourruz e vo...

Bulletin n°5 de l'association Santéz Anna Gwéned

 FARSAM

O, me heh intron, é tan a ouied penaoz ho koaz en­des kollet é vuhé ! Nag un dristé aveidoh ! Mez penaoz elkont éma arriù er marù geton ker fonnabl ? Ha klan e oé ?

- O, pas, ne oé ket tamm klanù ! Oeit e oé d'er liorh, èl ma ré bamdé, aveid cherrein un dornad piz-arikot glaz ... mez koéhet en-des a'-blad, ha éan marù ar-en-taol, éraog achiù é labour !

- Nag ur glahar aveidoh. ! ... Ha petra ho-pes hui groeit neuzé ?

-Petra em-es-mé groeit neuzé ? Hama, el ma n'em­boé ket bet me fiz-arikot glaz, red é bet dein digor ur vouestad piz munut !

- Dam ya, mez nag un dristé, ursort !!!

Tennet ag an dastunadenn "An Doéré"

É sklerdér er Stirenn

Étal stirenn er Groh* é spurmantér* er Groëz,

El ma spurmant en dar étal el leùiné*

Mes, el en ihuél-varr* hag e splann ar er gué,

Sel mui men dint dizél* hag ou bareû é pouiz;

Elsé, sammet d'hé hroéz, ha tost de glutad

É splann, kaéroh kaër, iné er guir Gristen

Rak, tostik tra d'en dar vé kavet leùiné

  Hag er Peah bet grateit* d'en dud a galon vad

Doh troed er Groëz é sap*, é sklerdér er Stirenn.

Xavier de Langlais

Arhour-liùour, kizellour ha barh hur bro

Artiste peintre, sculpteur et poète breton

Girieù n'ind ket hanaùet get en oll :

GROH : un toull 'barh ur roh, ur mañné, Jezus e zo gannet én ur grok pé én ur hreù édan ur groh.

SPURHANT : Seblant, en em ziskoein, kredein en devout guellet un dra benak, guellet un dra a-rall é léh un dra hanaùet.

IHUEL- VARR : barr-ihuél = du gui

DIZEL : kollet é en dél, hemb dél e-bet

GRATEIN : prométein

SAP : saill, stréù

A la lumière de l'Étoile

(Traduction)

Face à l'étoile de la Grotte se profile la Croix, comme apparaît la larme au milieu de la joie. Mais, de même que le gui resplendit de plus en plus au sommet des arbres au fur et à mesure que tombent les feuilles et que pèsent les branches, l'âme du vrai Croyant, écrasée par sa propre croix, prêt à céder rayonne de plus en plus. Car proche des larmes peut jaillir l'allégresse et la Paix promise aux hommes de bonne volonté a jailli du pied de la Croix à la lumière de l'Étoile.

Alan

 


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Baptêmes

Le 14 novembre : Samuel LE RUYET

Mathieu GUYONVARCH

Obsèques

Le 24 octobre : Anne-Marie LE NY

Le 28 octobre : Alphonsine GUILLAS

Le 31 octobre: Armand AUDIC

Le 10 janvier : Alice LE GOUGUEC

Le 6 février : Théophile LANDAIS

Le 17 février : André DRIAN

Péri en mer

Le 8 février : Jacky BELLÉGO

Horaire des messes dominicales

Locoal : 9 h 45

Mendon : 11 heures

 

Dates

Dimanche 3 juin : PROFESSION DE FOI

Dimanche 17 juin : 1ère communion

Pardons

1 - Dimanche 20 mai : Pardon du PLEC

2 - Dimanche 10 juin : Pardon de LAPAUL

3 - Dimanche 24 juin : Pardon de SAINT JEAN

4 - Dimanche 1er juillet : Pardon des MENÈQUES

5 - Dimanche 8 juillet : Pardon de SAINT GOAL

Conférence de carême

"Questions posées à la foi

par la mondialisation"

Vendredi 30 mars à 20 h 30

salle paroissiale de Belz

Collecte de papiers

SAMEDI 31 mars

Le produit de la vente est au profit des projets de développement soutenus par le CCFD

Comité Catholique contre la Faim
et pour le Développement

Pâques

Samedi 7 avril à 10 h 30 à MENDON :

Célébration communautaire du Pardon

Dimanche 8 avril : RAMEAUX

Bénédiction des rameaux avant chaque messe

Jeudi 12 avril : Jeudi Saint

Messe de la Cène à 18 h 30 à MENDON
avec les enfants de la première communion

Vendredi 13 avril : Vendredi Saint

Célébration de la Croix à 18 h à LOCOAL

Samedi 14 avril : Samedi Saint

Veillée pascale à 20 h 30 à MENDON

Dimanche 15 avril : Pâques

Messe de Pâques à 10 h 30 à LOCOAL

HUMOUR
Bulletin de notes de Jésus

Jésus qui est interne à l'école Saint Philippe rentre à Nazareth avec son bulletin du 2è trimestre. Franchement ce n'est pas bon ! Sa mère a déjà vu ce mauvais bulletin, m is elle n'a rien dit, méditant toutes ces choses dans son cœur. Mais le plus dur reste à faire... Il faut montrer le bulletin à Joseph :

Mathématiques :  Ne sait quasiment rien faire, à part multiplier les pains et les poissons.

Sens de l'addition même pas acquis. Affirme que son père et lui ne font qu'Un.

Écriture :  N'a jamais son cahier et ses affaires, est obligé d'écrire sur le sablé !

Chimie : Ne fait pas les expériences demandées. Dès qu'on a le dos tourné, transforme l'eau en vin pour faire rigoler ses camarades.

Sport : Au lieu d'apprendre à nager comme tout le monde, marche sur l'eau !

Expression orale : De grosses difficultés à parler clairement ... S'exprime toujours en paraboles.

Ordre : A perdu toutes ses affaires à l'internat. Déclare, sans honte, qu'il n'a même pas une pierre comme oreiller.

Conduite : Fâcheuse tendance à fréquenter les étrangers, les pauvres, les galeux.

Joseph se dit que ça ne peut plus durer et qu'il doit prendre d'es mesures : « Eh bien ! mon petit Jésus, puisque c'est comme ça, tu peux faire une croix ­sur tes vacances de Pâques ».

Publication :  Mr Le Recteur, presbytère
                        56550 LOCOAL-MENDON
                        02 97 24 53 64

 

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